La Finalité de la Fantaisie :: Partie libre
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 Evanshi Ketsuki

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AuteurMessage
Evanshi Ketsuki
Lieutenant
Evanshi Ketsuki


Masculin
Nombre de messages : 66
Age : 35
Date d'inscription : 14/08/2006

Evanshi Ketsuki Empty
MessageSujet: Evanshi Ketsuki   Evanshi Ketsuki EmptySam 13 Jan - 12:43

Nom: Ketsuki

Prénom: Evanshi

Surnom(s): Evan ou l’exécuteur.

Age: 22 ans

Groupe sanguin : O-

Origine: FF8 Estar

Description physique:

Jeune homme d’1m81.5, plutôt musclé mais fin, il a des cheveux violets et noirs mi-longs, bien coiffés et des yeux bleus violets souvent clos.
Il porte l’uniforme habituel des Taldos, ce qui veut dire le costume bleu foncé, la chemise blanche et la cravate, il est toujours impeccable, même après un combat.
Il affiche toujours un sourire satisfait et malsain, ce qui fait qu’on hésite souvent à lui demander s’il est sérieux quand il dit certaine chose.

Caractère:

Evan est quelqu’un de plutôt posé quand on le voit comme ça, mais il s’emporte facilement.
Il a une façon de parler particulière, en prenant un air moqueur et supérieur, il ne se prend pas pour rien. Il veut être traité avec respect et insiste dessus ce qui énerve souvent les autres.
En général il se moque des conséquences de ses actes, et de la portée de ses mots, il serait près à tuer son supérieur juste pour tester sa force, pour un oui ou pour un non.
C’est un manipulateur, il préfère toujours que les autres fassent le boulot à sa place, c’est un peu comme un « seigneur » avec ses sujets, compréhensible sachant qu’il est issu d’une famille particulièrement noble.
Il est capricieux et impatient, mais il a un certain charisme et peut aussi se montrer sociable.


Arme(s): Un katana long, objet qui se transmettait de génération en génération dans sa famille.


Limite(s):

- Pluie sanglante : Dans un tourbillon de coups fulgurants, Evan entaille de nombreuses fois avec frénésie, la plus grande partie possible de son adversaire.
Après ce coup, l’ennemi est affaibli en attaque et perd quelques HP les 3 prochains tours.

- Double frappe : Chacun de ses coups tape 2 fois grâce à sa rapidité même si on ne le voit frapper qu’une seule fois.

- Force de persuasion : quand l’ennemi a au moins 5lvl de moins que lui, il peut en lui criant un ordre l’obliger à l’exécuter.

- Exécution : Il claque des doigts son katana se change en faux et une ombre se propage sur tout le terrain, lui-même en devient une et par des attaques rapides arrivant de tous côtés, il fonce à plusieurs reprises en aller-retour sur les ennemis.

Loisir(s): Ce qu'il aime est simple : tuer, mais il essaiz tant bien que mal de s’en passer pour éviter de perdre son boulot, qu’il fait d’ailleurs un peu pour avoir cette autorisation d’exécution.

Rêve(s): Trouver un adversaire à sa taille au combat singulier.

peur, Phobie(s) : Aucune ?

Histoire:

Je suis né dans une famille de noble, la gloire, l’argent, la renommée, une vie tranquille qui s’écoulait doucement, avec mes parents et ma petite sœur.
Depuis mes premiers mots on m’apprenait tout ce qui concernait la noblesse, tout d’abord la façon de s’exprimer, comment se faire connaître, gagner de l’argent, toujours bien se comporter ou autre… Mais surtout savoir obtenir de quelqu’un ce qu’on veut, la manipulation.
J’aimais bien ma famille, mes parents étaient gentils et ma sœur adorable, mais je ressentait toujours quelque chose qui clochait, mais je m’efforçais à ne pas y penser, jusqu’au jour de mes 14ans.
Fêter un anniversaire comme les autres n’était comme d’habitude pas au programme, pourtant ça ne m’aurais pas déplu, mes camarades de classes n’était même pas autorisés à venir dans la propriété pour ce jour ; mais quand j’avais essayé de manipuler mes parents pour qu’ils les autorisent à entrer, il m’ont souri et ont accepté, alors que j’étais sûr que ça ne m’aurais rien apporté en cas normal.
J’en fus fou de joie et la fête commença, c’était une journée superbe, je ne m’étais jamais autant amusé vu que je devait, sauf durant les cours, être dans la résidence. Et c’est à la fin de cette journée que je compris ce qui n’allait pas, à part ma famille, je n’avait personne que je connaissait plus qu’un camarade de classe…
Mais les années passèrent sans que je ne puisse régler ce problème entièrement, j’ai eu beaucoup de petite amie, mais je cherchait plutôt des amis, à qui pouvoir parler d’autre chose que de noblesse et de bonne manière.
Et plus les jours défilaient, plus je m’ennuyais de tout, mes notes n’étaient pas excellentes mais bien suffisantes, je n’étais pas l’élève sage modèle mais je restais tout de même calme et étais présent. Peu à peu je me rendais compte que tout ce que je faisais, n’était jamais parfait, ou plutôt toujours pareil, je remarquais que ma vie n’avait aucune variante, pas d’élément perturbateur, qu’il soit heureux ou malheureux.
Ce manque d’action m’énervait toujours autant, c’est pour cela que je recherchais les émotions fortes, les escapades nocturnes, les vols à la tire… et toutes autres petites choses qui étaient simples et changeait un petit peu, mais ça devenait comme une habitude et perdait son sens.
Tout redevenait monotone à force, mais ce fut dans l’année de mes 17ans que tout changea, la vie aussi lassante qu’elle soit devint d’un divertissement de tous les jours.
C’est vrai que je n’avais jamais fait attention à ça, mais à chaque fois qu’un membre de ma famille – un cousin, un oncle ou encore un grand-parent – disparaissait ou décédait, je n’avait aucun regret, je ne me sentait même pas triste, je ne ressentais rien même si je les voyait très souvent.
Mais le plus étrange c’était le soir en allant dormir, je m’endormais rapidement, je rêvais bizarrement de la fin de cette personne disparue, je l’imaginais et la recréais… Et le matin sans vraiment comprendre je me réveillais un sourire aux lèvres.
Ce fut au tour de ma sœur, personne ne savait la raison de sa mort, on l’avait juste retrouvé dans son lit comme endormie mais elle ne se réveilla pas, mes parents en étaient anéantis, c’était la première fois que je les voyaient dans cet état, eux qui étaient toujours fiers et à qui je donnais un respect absolu. Et moi, je ne parvins pas à verser une seule larme, même pour elle…
Mes parents étaient étranges vis-à-vis de moi à présent, comme s’ils ressentaient que j’y étais pour quelque chose… Et c’est vrai qu’ils n’avaient pas tort, mais jamais je ne leur avouais, jusqu'à ce que ce soit leur tour.
Un soir au repas, le sourire aux lèvres, je regardais mon assiette sans y toucher, mes parents se tournèrent vers moi et me regardèrent silencieusement.

« Tu ne manges pas Evanshi ? »

« Non, je n’ai pas faim. »

« Alors tu n’as qu’à retourner dans ta chambre. »

« Non. »

Je gardais ce sourire doucereux, comme un enfant préparant un mauvais coup, un coup que j’allais mettre à exécution après leurs avoir parlé, je leva le regard vers ma mère et ensuite vers mon père qui n’avait rien dit jusqu’à présent.

« Qu’est ce que tu as mon fils? »

« Rien, je repensais à ma sœur. »

« Je sais qu’elle te manque mais… »

« Non. »

« Pardon ? »

« Elle ne me manque pas du tout. »

« Comment oses-tu ?! »

Mon père fou de rage s’était levé en renversant la table, mais moi je ne bougeais pas de ma chaise, toujours souriant attendant calmement. Comme je l’avais pensé, ma mère s’était interposée.

« Calme toi Chéri. »

« Mon fils ne regrette même pas sa sœur !!! »


« Pourquoi regretter une personne que nous avons-nous même fais passé de l’autre côté ? »

Ils étaient restés sans voix, comme prévu encore. Pendant toutes ces années d’ennui, j’avais appris à observer les réactions des gens, et fini par connaître la façon dont ils réagissaient, j’arrivais toujours à percevoir cela.
Seulement ce qui m’étonna, ce ne fut pas mon père qui vint tenter de me tuer en premier, mais ma mère ; vu que je ne m'y attendais pas, je n’eut pas le réflexe de reculer pour éviter que ses mains ne viennent m’étrangler. Elle hurlait des phrases incompréhensibles dans sa colère, et je commençais à suffoquer, ce ne fut que quand je réussis à atteindre mon couteau que je pus reprendre mon souffle alors qu’elle s’effondrait.
Ce ne fut pas une si bonne chose car je fut soulevé du sol par le col, je ne pus me protéger de tous les coups dont mon père me rouait, c’était insupportable, je ne voyais aucun moyen autour de moi pour le repousser, en plus étant bien plus grand que moi, je n’avais aucun avantage au corps à corps, surtout que je ne savais pas du tout me battre.
Je ne pouvais que subir je ne pouvais plus tenir très longtemps comme ça, si ça continuait j’allais perdre connaissance, c’est à ce moment que je me souvins d’une technique que celui qui me battait en ce moment m’avait apprise, c’était comme une technique héréditaire, la force de persuasion.
J’essayais de le regarder dans les yeux tout en me protégeant, quand je réussis à tenir son regard.

« ARRÊTE !!! »

Sans comprendre pourquoi il stoppa net et ne fit plus un geste, je compris alors que je venais de réussir, mais ça ne dura que juste le temps de m’éloigner d’à peine un mètre avant qu’il ne reprenne mouvement et revienne à la charge, mais j’avais réussi à atteindre le blason familial où se trouvait le katana qu’on se transmettait de génération en génération, et c’en fut fini de lui…

Bien que mon corps était complètement endolori et me tirait des larmes, j’avais repris mon sourire satisfait, mais je n’eus pas le temps de bouger qu’un violent tremblement ébranla toute la demeure, avec de telles secousses je n’arrivais même pas à me relever pour tenter de sortir de ce lieu que je maudissais.
Tout ce qui se passa par la suite, je ne m’en rappelais pas, mais tout avait changé, le manoir était complètement en ruine et par je ne sais quel miracle j’était en vie. Et je tenait encore le katana recouvert du sang de mon paternel.

Les deux années qui suivirent me servirent à prendre connaissance de ce qu’était ce tremblement de terre, un cataclysme qui avait transformé les terres et tué de nombreuse personnes, ça me permit aussi d’éviter des poursuites pour meurtre, enfin c’est ce que je croyais.
De nombreuse villes nouvelles étaient apparues et même certaines avaient été créées pour recevoir toute personne ayant perdu son foyer.
J’étais dans l’une de ces villes, dans un petit appartement ridicule, je n’avais pas d’argent, tout était dans la propriété et avait disparu avec.
Moi qui pensais n’avoir aucun problème avec les autorités, un jour un homme en uniforme bleu entra sans même frapper. Il faisait partit de Staldos une organisation qui s’était formée sois disant pour aider les populations, mais je n’en croyais pas un mot. Quoi qu’il en soit, il était entré et me demanda de m’asseoir d’une voix calme et posée. Bien que j’étais réticent, je décidais d’obéir tout en espérant que je ne serais pas envoyé en prison pour les meurtres que j’avais commis – car je ne m'étais pas arrêté à mes parents – je redoutais le pire, mais il fut plutôt sympa.
Il commença à me parler des Taldos pendant une bonne dizaine de minutes puis il en vint à mon cas :

« On te surveille depuis quelques temps et nous savons les fautes que tu as commis »

En continuant à s’expliquer je compris qu’il me suivait depuis plusieurs mois, mais ce qui m’étonnait était le fait que pas une seul fois il m’avait empêché de tuer quelqu’un.

« Vous, vous dites protéger la population et pourtant vous n’êtes même pas intervenu, haha, en quoi puis-je vous être utile ?"

__

« Mais pour le reste vous connaissez la suite chef. »

« Oui tu as été intégré dans nos rangs et monté de grade à une vitesse impressionnante et maintenant je vais te céder ma place de lieutenant… »

« C’est bien aimable. »

Il y eut un bruit de lame transperçant la chaire, le jeune homme essuya son arme de façon habituelle, poussa le corps de son supérieur - plutôt ancien supérieur - du pied et s’installa sur le fauteuil en posant ses pieds sur le bureau.

« Ca s’annonce amusant tout ça ^^ »

Il rit doucement sur un ton doucereux alors que le sang de sa nouvelle victime s'étalait sur le tapis.
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