Haruka Himitsu

Nom: Haruka

Prénom: Himitsu

Surnom(s): Himi (pour les intimes), L’ange de Sang (par réputation)

Age: Une quinzaine d’années (physiquement)

Groupe sanguin : A

Origine: Utaï, du monde de ff7 et ancienne résidente Manoir Shinra (?)

Description physique:

Jeune fille à l’aspect frêle et maladif, à cause de sa peau très pâle et de ses très fines cernes sous de grands yeux verts au regard las et empli de tristesse, comme fatigué, où vient se mêler un rouge sang intense et envoûtant, presque inquiétant – ils sont souvent cachés derrière des lentilles de contact vert sombre –Dans un visage plutôt fin qui ne change que rarement de cet aspect calme et impassible. Bien que ce visage paraît sans grande élégance, il est pourtant enfantin et mignon, on la penserait presque inoffensive. D’une petite carrure (1m60 pour 38kg), elle soutient ses cheveux repiquants – noir dégradé vers le rouge – retombant devant ses yeux grâce à un bandeau rouge sang abîmé (apparemment de nombreux combats). Elle porte un long manteau noir virant peu à peu vers le rouge, touchant le sol et recouvert de nombreuses poches et fermetures éclair renfermant ses armes et toutes autres sortes d’objets utiles ou non.
Assez long et ample il lui permet de dissimuler les deux grandes ailes de plumes rouges sang qu’elle replie sur elle-même. Le col, à moitié ouvert, cache une partie de son visage ainsi que de petites canines bien aiguisées ; les manches très longues et cachant ses mains recouvertes de bandages, soutenus grâce à des mitaines rouges et noires, sont avec deux lanières de cuir épais pouvant lui servir de protection.
En dessous de ce long manteau elle est vêtue d’une sorte de chemise indigo en tissus léger et fin comme de la soie, irrégulière avec un col en laine noire, pour ce qui est du bas elle est habillée d’un pantalon bleu nuit évasé semblant trop grand pour elle vu que celui-ci descend en de nombreux plis sur des chaussures imposantes aux grosses semelles noires et le reste d’un rouge très sombre.
Elle a sur l’oreille droite une boucle d’oreille discrète en forme de petite plume rouge, sur sa main gauche une bague en argent blanc et à son cou pend un collier où deux ailes, l’une de beauté nuageuse et l’autre difforme aux épines de rose, sont retenues par une petite sphère noire intense semblant contenir l’univers.

Caractère:

Himitsu est une fillette plutôt calme, réfléchie et discrète, elle cache au mieux ses sentiments et préfère souffrir en silence plutôt que d’en parler à autrui.
Elle est particulièrement timide avec toutes personnes bien qu’elle le cache, ce n’est qu’à des rares personnes qu’elle se montre plutôt familière même si elle ne parle pas beaucoup.
C’est l’une des raisons pour laquelle elle préfère l’hiver, la solitude et la fraîcheur de la nuit, aux belles journées d’été.
Elle a toujours, même quand elle sourit, une expression de tristesse qui se dessine sur son visage.
Il arrive (mais très rarement) que par un très grand choc émotionnel, elle perde le contrôle d’elle-même, alors elle se ‘’lâche’’ et devient alors l’opposé presque parfait de son comportement habituelle, elle est extravertie à souhait, faisant tout pour se faire remarquer et montrer qu’elle existe ; cette ‘’folie’’ est une sorte de schizophrénie, ce qui fait qu’elle peut avoir d’étranges discussions avec elle-même, dont elle parle d’ailleurs très familièrement montrant son non respect envers son fort intérieur.

Arme(s):

Une paire de gants métalliques imposants, les doigts sont finis en griffes acérées et font deux fois la grandeur de ses mains. Elle s’en sert pour frapper fort au corps à corps grâce au poids qu’ils lui donnent ou à distance, par les doigts griffus se décrochant et rattachés à des chaînes épineuses, ce qui explique les bandages sur ses mains… (Lourds)

Limite(s):

- ‘’Chant Funèbre’’ Une douce voix s'élève alors que le vent commence peu à peu à souffler, devenant de fortes bourrasques encerclant les ennemis et les emportant dans le ciel, des plumes rouges et tranchantes viennent danser dans cette tornade infligeant des dégâts aux adversaires, le chant diminue tranquillement, les bruits cessent lentement et les ennemis retombent sur le sol lourdement, prenant des dégâts dans la chute en même temps que la tornade s’estompe.
Quand le chant cesse soudainement, l’âme de certains ennemis est emportée.

- ‘’Déchirures’’ Elle détache les doigts de ses gants métallique qui sont retenus par des chaînes et elle commence alors une série de coups fulgurants en attaquant de tous côtés.
Pour la dernière attaque si elle réussit, les chaînes étreignent l’adversaire le déchiquètent en tirant d’un coup net entraînant la mort, mais elle s’inflige des blessures durant cette attaque du fait que les chaînes sont entourées autour des doigts quand elles ne sont pas déployées.

- ‘’Sombre apparence’’ (limite ultime) Alors que la peau de sont visage semble se craqueler, elle déploie ses ailes et retire ses bandages de ses mains laissant entrevoir celle-ci griffues ; ses yeux deviennent rouge sang et ont de fines pupilles reptiliennes alors que ses canines s’allongent plus qu’à la normale… Elle reste ainsi pendant plusieurs tours, mais est incontrôlable (elle attaque les ennemis, mais de façon aléatoire).Sa vitesse et sa force sont augmentées.
Attaque normalement ou utilise une de ces deux techniques :
- Hen Chikara : Une puissante aura se forme déplaçant la poussière autour d'elle, elle lève la main vers le ciel et la rabaisse vivement, faisant tomber plusieurs fois la foudre sur le terrain, ensuite est produite une tornade de flamme qui en s'effaçant laisse place à une colonne de glace imposante sortit du sol qui se brise en morceaux se transformant en plumes tranchantes s'écrasant sur les ennemis, produisant un fort tremblement.
Les dégâts encaissés par les adversaires sont des quatre éléments et aussi non élémentaires.
Cette attaque peut réduire tout ennemi à 1PV.
- Etincelance : Elle concentre son énergie vitale (perte de HP) en une sphère lumineuse qu'elle projette sur les ennemis, les aveuglant par la lumière éclatante (perte d'esquive et défense) et produisant à l'impact une forte explosion infligeant des dégâts sur les ennemis et après peut continuer chaque tour à cause des brûlures.

Loisir(s):

Le dessin et l’écriture (quand elle en à le temps), dormir surtout le jour (elle peut s’endormir un peu partout elle en a rien a faire) Etant insomniaque, elle aime marcher dehors les nuits de pleine lune surtout quand celle-ci est rouge…

Rêve(s):

Etant une créature, elle veut bien entendu se venger de Hojo, mais aussi aider à purifier ce monde des monstres…

peur, Phobie(s) : Claustrophobe et elle déteste l’eau.

Histoire:

(Je vais présenter mon histoire comme un écrit, vous pouvez le faire vous aussi de la façon qu’il vous plait ^^)

:: Première vue, première vie ::

Les cages…Des cris de détresse…Des hurlement de rage…Des pleures de désespoirs…Les grincements du métal griffé et mordu…l’entrechoquement de l’acier…le débattement furieux de survie…La folie… l’oppression…Les mutilations…Les morts… La souffrance…L’odeur forte du sang et de la mako…
Recroquevillée dans le fond de sa cage tout lui parvenait, cette ambiance chaotique, enfer infini où nuit et jour sans relâche tout les bruit résonnait continuellement avec l’odeur insoutenable des morts qui ne supportaient pas cette torture quotidienne, tremblante, elle attendait que chaque jour se terminer alors qu’un autre peux être plus horrible encore arriverait, elle n’en pouvait plus de cette atmosphère insoutenable, où l’air en était presque irrespirable, elle ne savait depuis quand elle était dans cette endroit horrifiant, elle avait perdu la notion du temps, elle ne l’avait jamais vraiment eu, elle n’y comprenait rien, ne voulait rien y comprendre, chaque seconde paressait des heures, chaque minutes des journées, les journées une éternité… Les barreaux de la cage semblent se refermer de plus en plus, mais quand la porte s’ouvre ce n’est pas une chance, c’est encore pire, une torture bien plus insoutenable, tel que l’on trouverai bien mieux de rester à tout jamais dans cette cage complètement noir, où on n’ose regarder l’extérieur pour ne pas tomber en face d’une autre de ses cages, contenant une autre personne, une autre chose…
Des bruits de pas approchent de cette cage d’où presque rien n’émanait, les pleurs avaient cessé depuis bien des années ayant compris que sa ne servait à rien tel les cris, pas un seul mouvement pas une seul sensation, tel une poupée sans vie, seul un souffle saccadé et inaudible… Il arrivait, elle entendrait les pas stopper devant sa cage, une voix doucereuse lui parler, elle aurait beau prier, crier, faire n’importe quoi, rien ni personne n’entendrait ses plaintes au milieu de tant d’autres…
Les pas s’arrêtèrent devant la cage, la voix trop douce pour être de bonne intention s’éleva :

‘’Allons pourquoi prends tu donc peur, viens, tu n’as rien à craindre ce n’est juste qu’une petites vérification.’’

Le visage de l’homme à la blouse blanche et au dos voûté se penche vers elle, ses yeux cachés derrière des lunettes, les cheveux retenus en catogan, un sourire aux lèvres… Il était seul quand il se présenta à elle, elle ne vit aucun soldat à ses cotés, cela pourrait être une chance ! Un grondement sourd émana d’elle, le scientifique ne bougea pas pour autant toujours se sourire malsain. Elle se décida alors à attaquer, et arracher ce visage détesté, elle passa ses bras à travers les barreaux et attrapa violemment le col du scientifique de ses griffes, elle le plaquer contre les barres de fer pour le tuer de ses crocs. Mais elle n’eu le temps que de faire une fine entaille dans sa joue, quand elle sentit une lame froide passer, elle n’eu pas le temps de retirer entièrement ses mains, elle retomba en arrière repoussée avec puissance sur le sol froid, ce ne fut que quand elle eu complètement rencontrée le sol qu’elle sentit la douleur insoutenable, cette douleur arracha un hurlement de cet être frêle et des larmes coulèrent à flots…

‘’Je t’avais dit de te tenir tranquille !’’

Le scientifique avait une voix sifflante et sournoise, on aurait dit un rat en plus laid ; alors que la fillette était recroquevillée sur elle-même serrant frénétiquement et de la force qui lui restait ses mains mutilées, elle se rendit compte de la présence d’un soldat qui était précédemment caché. Il s’approcha à son tour et ouvrit la cage pour prendre le petit corps tremblant d’un bras. La lumière aveugla subitement les grands yeux de l’enfant, déjà mal en point, qui se sentait faible par le sang perdu qui gouttait sur le sol en direction de cette salle où les lumières éblouissante faisait étinceler les différent scalpels, ciseau et tout autres objets de dissection, propre aux analyse…
L’enfer … c’était l’enfer…Malgré sa vision floue, elle devina comme toujours Hojo mettant ses gants de médecines et le soldat l’attachant solidement à la table opératoire avant de sortir et de laisser le professeur.
Depuis bientôt neuf ans elle subissait ces expériences quotidiennes, chaque fois elle ressentait cette douleur, cette détresse, cette solitude…

Le ‘’tut’’ continu du contrôleur cardiaque sonnait sans changement depuis bientôt une minute, le docteur semblait fou de rage et avait renversé plusieurs tables, il faisait les cent pas frénétiquement. Avoir perdu l’un de ses spécimen l’avait fait entrer dans une frénésie, renversant ses instruments, tapant de toutes ses forces dans la vitrine le séparent de ses autres ‘’créations’’, anéantit, il s’assit sur la chaise de son bureau essoufflé, réfléchissant aux moyens de tout recommencer sur un autres spécimen, mais pour lui chaque spécimen était unique, en tout cas il était plus compliqué d’en trouver des si jeune…Il regarda autour de lui, comme pour trouver un réponse, et il la trouva, ses yeux tombèrent sur une des nombreuses poches de sang qu’il analysait.
L’un de ses rêves les plus fous – sachant qu’il y en à beaucoup – était de créer et de faire revivre des légendes, des mythes, les monstres de la mythologie qui pour leur étrangeté le passionnait particulièrement, son sourire revint alors à ses lèvres, et son rire dément retentit avec toujours le son de cette machine qui ne repris jamais aucune autre tonalité…

A suivre

:: Souvenirs souvenir… ::

Comme à son habitude elle s’était endormie dehors à la lisière de cette forêt sombre et terrifiante. Pourtant elle n’avait pas d’endroit plus rassurant que celui-ci, ce bois ténébreux et glacial, peut être que la raison était que ce lieu, là, éternisait le peu de souvenir qui lui restait.
Sans en savoir réellement la raison, le nuit elle était sujet à une insomnie, presque impossible de fermer l’œil même quelques petites minutes pour rêver.
Mais cette nuit elle y parvint tellement elle était extenuée par une journée éprouvante et près d’une semaine sans sommeil. Elle s’y abandonna enfin, paisiblement, lorsque l’aurore chassa la nuit. Elle avait toujours ressentit que le soleil l’engourdissait étrangement, au lieu que ce soit la nuit qui ne berce ses rêves, c’était le jour qui l’assommait dans se cauchemars…
Ses cauchemars la torturaient, par leurs images troublantes et horrifiantes, elle ne comprenait pas leurs raisons d’être, d’où ils venaient…
On dit qu’ils sont une représentation imagée de nos peurs, sortie de notre subconscient ou pour tous ceux qui n’ont plus de souvenir, qu’il rêve de ceux-ci, permettant de ne jamais entièrement oublier ce qui à été effacé même sans s’en rendre compte…
Pour elle qui était amnésique c’était la même chose, ses cauchemars étaient une façon de revivre ses souvenirs perdus bien qu’elle ne se rendait pas compte de leur but, tout ce qu’elle souhaitait était d’effacer, faire disparaître ses horreurs et souffrance semblant si réelle, elle ne voulait plus … revoir…ses…cauchemars.
___

Tout était flou au travers des yeux endormis, une lumière aveuglante n’arrangeait rien à cette vision embrumée.
Des objets brillants et fins sur une table tout aussi lumineuse, la salle semblait remplie de ce blanc insupportable et d’une douloureuse lumière argentée. Impossible de se relever, les poignets solidement attachés comme les chevilles, sur une surface froide.
Tout l’entourage reste imprécis. Jusqu’à voir une silhouette qui sans comprendre inspirait une terreur indescriptible, son visage indiscernable semblait être aussi laid qu’une âme noire et sans sentiment, guidé par la folie, ensuite une sensation de quelque chose de lourd sur le visage, une sorte de masque qui avait une odeur étrange et endormante…
La personne s’approche avec un de ces objets fins étalés les uns à coté des autres sur une table, un éclair de lucidité permit de voir une dernière fois cette salle blanche de la façon la plus précise qu’il soit possible dans un rêve, l’image de ce laboratoire se brise d’un bruit de verre cassé, le visage de cet homme détesté est alors distinct, une rage intérieur tente vainement de déchiqueter ce visage mais lui aussi disparaît pour laisser place à un autre, tout les morceaux de ce rêve tombaient laissant apparaître à un lieu encore semblant inconnu :
Une plaine à perte de vue le soleil n’est pas encore tout à fait éveillé, mais peut être était-il en train de se coucher, car aucune sensation de sommeil ne venait l’engourdir. Bien qu’elle tournait en rond pour reconnaître l’endroit, rien ne lui revenait, elle courrait droit devant elle, avec une envie incompréhensible de découvrir quelque chose, lorsqu’elle tomba sur un ruisseau qui avait un air étrangement familier, ainsi qu’une voix lointaine qui l’appelait, qui, elle aussi éveillent un étonnement en la reconnaissant ; elle l’appelle, l’aidant à oublier et fuir l’instant passé, inexplicablement rassurante et intime.
Ce visage apparaît alors…

[size=12]« Excuse-moi. Je n’ai pas réussi à briser ce cauchemar assez tôt »

… Avec ce sourire, toujours existant, mais l’inquiétude s’y cachait, sans comprendre sa présence et cette histoire de rêve brisé. Cette personne qu’elle semblait connaître depuis toujours et pourtant qu’elle ne savait trouver de souvenir à propos d’elle. Seul un nom lui revint sur ce visage et elle ne su que le dire en le voyant.

« Etan… »

Il lui sourit gentiment mais il semblait si mélancolique…
__
Elle ouvrit et cligna plusieurs fois les yeux pour que sa vue s’adapte à l’ambiance nocturne.Son réveil avait été beaucoup plus doux que les autres fois, mais elle ne comprit pas en quoi. Peut être parce que cette fois la il lui avait parlé…C’était étrange, plus elle essayait de se rappeler de ses paroles, plus elles s’estompaient.[size=12]Elle restait silencieuse toujours adossé à son arbre perdue dans ses pensées en s’efforçant de se rappeler de son rêve comme les autres, étranges. Elle commençait doucement à se laisser emporter de nouveau par le sommeil quand :

*Hey !*

« Hmm… ? »

Elle rouvrit un œil mais ne vit personne autour d’elle, elle comprit alors et referma les yeux sachant très bien d’où cette voix désagréable venait.

:: La voix du sang ::

Son regard d’indigo croisa ses yeux écarlates, le moment qu’elle avait tant voulu évité était là, cette personne qu’elle connaissait trop bien se trouvait là en face d’elle, son regard vide d’expression…Son rire … son sourire carnassier ,il attendait juste le bon moment ,le moment où elle baisserait sa garde ,une seconde a peine lui suffirait ,se combat, cet homme …ce garçon,… la mort serait sa punition ,il le mérite ! Et pourtant …elle ressentait une si grande tristesse…

« Je suis si triste…Pourquoi ? »

Elle avait toujours cru en lui, elle avait confiance en lui !…Mais il lui avait menti …depuis le début il n’avait fait que lui mentir, sa vie n’était que mensonge …un simple mensonge !Elle voulait le sauver,…mais comment ?…Le ramener à la raison ? ! Non impossible, Il avait déjà blessé quelqu’un d’autre dont elle ne savait même pas s’il était mort…Elle avait toujours redouté ce jour où il montrerait ce visage, un visage sans joie ni haine, ses yeux même étaient vides…La seul chose qui trahissait ses émotions…son rire…son sourire, la tristesse…Lui aussi semblait triste, mais pourquoi ?Mais peu import à présent cela serait le dernier combat et un seul en sortirait vainqueur…Elle sera les poings et se prépara, mais c’est lui qui attaqua le premier, elle s’élança …

Ce bruit des lames qui s’entrechoquent, des étincelles qui brillent et s’éteignent aussitôt et le métal si froid …puis plus rien, le noir…la vision se trouble, devant elle il s’effondre en premier et laisse échapper ce poids trop lourd, cette larme de souvenir…Elle se trompait, il n’y aurait pas de perdant ni de vainqueur…C’était mieux comme ça, beaucoup mieux…Le temps resta figé quelques secondes lorsqu’il laissa échapper se mot de sa voix habituelle et enfantine de son jeune age… « Pardon » … ce mot … c’était ce mot qui venait de figé le temps,…son dernier mot, de lui, il était sincère.

Elle s’écroula a son tour sur ce sol si froid… c’était fini….Elle laissa échapper un long souffle douloureux… « Adieu petit frère » … Elle ne pu retenir ce sanglot déchirant, ses larmes coulant à flots si blessantes. Elle voulait tellement ne jamais les avoir rencontrer pour les perdre ainsi...Elle frappait le sol de toutes ses forces des ses poings meurtrie pour tenter de faire partie cette tristesse infiniment insupportable…

Deux sphères brumeuses émanèrent du corps du jeune blond étendu au sol et mort, l’une d’un céleste dégradé de bleu océan profonds et ciel de nuit, aussi belle que celle qui c’était échappé de son aîné lorsque lui aussi était partit… et une autre bien plus repoussante et grise, elle ne méritait même pas un noir absolue, cette âme corrompu qui par sa faute lui avait pris ses deux frères …Elle réussi à calmer son chagrin un court instant pour elle aussi leurs adresser ses dernières paroles et leur offrir la plus belle sépulture qui aurait pu exister pour deux frères disparu.

« Zétos, Eien… Adieu … Et merci pour tout… »

Les dernières lueurs du soleil se cachèrent alors que le vent et les feuilles se turent…Le ciel de se si beau dégradé orangé disparu pour laisser place à un ciel noir et sans étoiles , dépourvu de lune pour éclairer les astres si ténébreux…vide…où la vie c’était éteinte…

____________

Elle regardait tristement le ciel nocturne qui venait de tomber sur ce paysage, cette nuit fraîche illuminée par les étoiles, qui éclairaient aussi faiblement son visage aussi pâle que le marbre, la lune rousse se reflétant dans ses yeux d’émeraude et de sang. Assise là, rêvassant au bord de la falaise, tout près de cette cascade immense et berçante par le bruit de ses eaux tumultueuses allant s’écraser au bas de cette muraille. La brise caressait tendrement la joue de la fillette, qui pour elle, étaient les âme des défunts qui par se vent continuaient à demeurer en ce monde et veiller sur les vivant…

La vallée luxuriante s’étendait devant elle, seul la nature majestueuse régnait qui de sa beauté envahissait une place déroutante, cela devenait si rare, bientôt peut être n’aurait il plus rien juste le néant à perte de vu, comme cette étendu…

Une rigole de sang coula auprès d’elle…Elle regarda sa main droite ensanglantée, enfin ce n’était pas une main, juste une patte, cela arriverait à chaque pleine lune à présent, peut être même plus souvent, qui sait ? – Mais bien heureusement par la suite par un phénomène que je ne saurait expliqué, cette lycanthropie à presque disparu depuis que j’ai trouvé un médaillon qui semble retenir prisonnier ce qui à de plus inhumain en moi –

Elle lécha la plaie faite durant le combat contre se stupide loup, mais ça devait bien arriver, non ? C’était tout de même étrange, un vampire mordu par un sale cabot « Tss …»

Elle se redressa sur ses pattes de velours rouge sombre, en poussant un soupire habituer qui produisait une légère brume devant sa gueule qui s’estompa rapidement, il faisait plutôt frais c’était agréable.Elle s‘avança et regarda au bas du gouffre le fleuve rouge du reflet de la lune un dernière fois et s’élançait…

°° Je me présente je suis Haruka Himitsu, vampire à cause d’une stupide expérience et à présent loup-garou par un cerbère de malheur.Je suis résignée à vivre la nuit et à boire le sang « pour la forme » ce qui ne me déplaît pas.Mais mieux vaut éviter quand on est au service d’une stupide humaine… °°

Le sol se rapprochait de plus en plus, les mètres entre elle et le sol diminuaient certainement à une allure folle, elle attendait, encore un peu, plus que quelques mètres … « Maintenant ! ».

Elle ouvrit ses ailes de plumes aux couleurs de sang au tout dernier moment et survola paisiblement la vallée étendu sous ses pattes tout en faisant un semblant de rire …Ce n’était pas pour rien qu’on la nommait de bien des nom ‘l’ange de sang‘ ; ‘le démon au ailes d’ange’ ; « l’ange déchu » ou divers autres noms encore.

Elle rie doucement de nouveau imaginant la tête de ’son maître’ quand il ou plutôt elle le réalisera…

°° Cette vie c’est le pieds et je ne la changerait pour rien au monde enfin c’est ce que je crois …Mais il manque quelque chose…quoi ? J’en sais rien !…Mais ça me manque…Je sais ! Mon passé …Ma mémoire…Mais surtout ma liberté... Ce n’est pas moi ? ! Ça ne peut pas être moi !… et pourtant ça l’est c’est moi !En faite le jour je peux sortir, mais c’est différent …Je suis différente …complètement différente, transfiguré, et c’est le cas de le dire ! Je suis en réalité le fort intérieur de Himitsu, j’ai pas le droit de « sortir » le jour, et la nuit pas tout le temps, mais quand c’est le cas c’est pour m’éclater, il n’y a rien de tel qu’un bon combat!…Côté ‘ humain ‘, côté ‘ démon ‘…Le jour et la nuit … Bien qu’elle ne soit elle aussi pas vraiment humaine.Pour moi et ‘l’autre‘ ‘’haruka himitsu’’ ‘ nous ‘ convient parfaitement car cela signifie ‘ lointain secret ‘.Tout ce que je viens de vous raconter est « en partie » vrai ; boire le sang ne m’arrive que rarement - c’est bien dommage - ainsi que pour mon maître comme vous l’avez comprit c’est moi ! Mon cauchemar c’est moi !’’En faite de nous deux je dirait que c’est Himitsu qui souffre le plus, parfois je n’aimerais pas exister…rien que pour elle, je suis comme un parasite insupportable qui ne sait faire que du mal au autres, en se moquant et rabaissant …de nous deux c’est elle la plus triste, c’est elle la plus touchée, la plus renfermée…c’est elle… °°Haruka avait toujours gardé la plupart de ses sentiments envers Himitsu, c’était un peu comme de l’amour sans en être, c’était plutôt compliquer à expliquer…

La fillette referma les yeux…pourquoi était elle là ? Vivante qui plus est… Si on pouvais appeler ça une vie : partager son corps avec quelqu’un d’autre, à cause de cela, plus aucun moment de solitude que tout le monde aime avoir de possible, mais elle n’était pas comme tout le monde, « Un monstre, je ne suis qu’un monstre !un simple monstre ! » Elle se détestait vraiment, et les autres qui la connaissait sous ce qu’elle était véritablement n’était que des scientifiques fous qui la prenaient pour une expérience raté, une chose sans intérêt et les autres comme une bête curieuse…

Des questions filèrent dans sa tête à toute allure, elle commença alors à délirer, elle parla dans le vide, ne s’adressant même pas à cette autre âme, juste parler au néant, où à une certaine entité supérieur quelconque ? Pourquoi l’avoir ressuscitée si c’est pour vivre de cette manière ?

Elle avait mit devant elle ses deux mains mutilées dont les doigts tranchés avaient été remplacés par des greffes mécaniques d’un acier inoxydable pouvant résister au grand choc et à une très forte chaleur, ses doigts étaient fin, griffus et tranchant comme des serres, qui contrastait avec ses mains pâle, douce et blanche… Elle resserra fermement ses mains et remit ses longues manches de manteaux dessus qui devait être trois fois trop longues et les laissa retomber mollement…

« Une expérience… une simple expérience !! Une stupide expérience qui m’a empêcher d’accéder a se repos que je recherchais tant ! Comment vivre avec se que j’ai fait ?!!Les personne ’’normale’’ diraient sûrement ''c’est le destin '' mais qu’est ce que le ‘’destin’’, une simple invention des humain pour expliquer des choses inexplicables !!C’est lamentable…Je suis lamentable!!Même ma propre vie ne m’appartient même plus!! Je hais le monde entier et je suis sûr que si le monde entier me connaissait il me haïrait ! Je me hais!! Je te hais Haruka!! Je vous hais tous autant que vous êtes!!! VOUS ENTENDEZ, JE VOUS HAIS, JE VOUS HAIS DE TOUT MON CORPS, MON CŒUR, DE TOUTE MON AME, JE VOUS HAIS!!!!!! Si j’ai véritablement une âme…un esprit…si j’existe réellement…ma vie n’est qu’un cauchemar sans fin…sans fin… »

Elle avait les main serré sur sa tête, tellement fort à s’en arracher les cheveux, ses dents étaient serré de toutes ses force à s’en faire mal, et ses larmes coulaient de nouveaux, elles aussi elle ne voulaient plus jamais les voire, ses larmes de faiblesse qui coulaient sur ses joues, elle voulait tout oublier, pour ne plus souffrir, elle ne voulait plus sympathiser avec qui que ce soit pour ne plus les perdre…Elle voulait juste être seule, toute seule rien qu’elle et elle uniquement… devenir solitaire ne plus avoir besoin de qui que se soit… La jeune fille avait crachée toute sa haine, toute sa tristesse, à plein poumon…elle était retombée sur le sol froid de cette demeure de Nibelheim, ce manoir où ses cries avaient résonné longtemps dans cet immense espace vide, et poussiéreux…

« Petit frère tout compte fait je suis toujours en vie, pourtant c’était bien toi qu’on surnommait le phénix. Mais sache qu’à partir de maintenant je serais forte, et plus jamais je n’aurais à supporter ça de nouveau…Plus jamais je n’aurais à pleurer, plus jamais je ne me familiariserais avec ses être qu’on appel humains…»

:: Amie avec sois même ::

La tragédie c’est passé il y à deux ans de cela, enfin c’est ce que je croyait, mais je me suis rendu compte que je n’arrive même plus à avoir la notion du temps, en faite, je ne connaît même pas le nombres d’années qui se sont écoulés depuis… aux moins dix ans même peut être bien plus, mais mon corps n’a vieillit que de deux années…

La vie à étrangement continuée…je n’habite nulle part et je persiste encore dans ce monde auquel je suis encore rattaché malgré ces très nombreux défauts que je ne peux même pas plus compter, j’y tiens tout compte fait… à cette vie sans grand intérêt…même si je reste en ce monde sans réellement le vouloir…Personne ne fait particulièrement attention à moi, je suis l’étrange inconnue à qui personne n’adresse la parole, je ne vie pas réellement, mon existence même est remise en cause par ça, je suis une ombre et c’est en un sens plaisant.
Par mon impassibilité extérieure, les gens me trouvent bizarre et associable, la seule personne avec qui je parle – bien que je n’aime pas vraiment ça – c’est Haruka, qui me pousse à sortit de cette ataraxie, mais maintenant que j’ai ce masque, et qu’il s’est répandu jusqu’en moi, je n’en sortirait plus… plus jamais…. Jamais comme avant.

__

La journée était bien avancée, dans cette grande et rare plaine verdoyante non envahit par les monstres qui s’étaient répandu sur la plupart de la planète, elle se sentait menacée ces dernier temps, pourquoi ? Mais bon ce n’est pas mon problème, et puis s’il n’y avait pas de monstre ma vie ne serait que encore plus triste et monotone…enfin si c’est possible…Des plaintes incessantes résonnait dans sa tête qui lui donnait une migraine affreuse ce qui était le cas à chaque intervention de celle-ci :

« La ferme j’ai mal à la tête… »

« Je te signal que si Tu à mal à la tête J’ai mal ! »

« Alors peu importe… »

« Je compte si peu pour toi ? »

C’était une voix qui se voulait enfantine et pleurnicharde mais qui en était insupportable tellement elle sonnait faux, cette voix n’était pas celle d’une personne qui marchait à ses coté mais une âme en elle… Comment expliquer cela, elle faisait partie d’elle sans l’être vraiment, une ancienne âme errante qu’un scientifique fou avait eut la ‘brillante’ idée de lui implanter.Himitsu était en quelque sorte une hôte pour cette âme, elle se nommait Haruka.

« Ah pitié… »

« Qu’y à il encore ?!…Et puis d’abord, C’est toi qu’y à commencé !!D’une même voix d’enfant. »

Ca faisait déjà plusieurs minutes que Haruka se plaignait, et Himitsu commençait vraiment à être sur les nerfs, ce qui faisait qu’elle avait souvent un caractère enfantin entre elle pour se laisser un peu aller et pouvoir répondre tout et n’importe quoi et de toute façon seules elles pouvaient s’entendre dans cette discutions intérieur.

« ‘’Snif ’’ J’ai faim et puis ‘’sniff ’’ et puis j’suis fatiguée… Tout comme Toi ! »

« Et alors ? » Tout simplement avec un haussement d’épaule dubitatif.

« Comment ça ‘’et alors ?‘’Je veux manger moi ! Quand est ce qu’on mange Dit ?! »

Haru commençait à hausser la voix, s’énervant devant le manque d’expression de sa ‘’colocataire’’ Quand elle répondit qu’elle pensait que se serait demain ou après demain la voix aigu de la surexcitée hurla son désagrément face à cette réponse, c’était hors de question de louper encore plusieurs repas, ça faisait bien assez de temps qu’elle jeûnait.La voix avait été si forte qu’elle résonnait dans la tête de Himitsu ce qui n’arrangeait rien au mal de crâne qu’elle avait, elle du dire qu’elles allaient manger pour que les cris de rage de l’autre âme ne cesse pour laisser place … à des cris encore plus atroces de joie, jusqu'à qu’elle ne demande d’un air étrange :

« Mais, quand ? »

« Je n’en ai strictement au-cune id-ée ! » Elle commençait à perdre patience et elle s’emportait peu à peu.

« Mais …mais On crève de faim !!!Je te rappel que pour notre propre survit, il faut manger dans la vie ! »

« Ah ! ba tien tu m’apprends quelque chose là j’avoue ! Mais bon …d’accord on va manger ce qu’on a… »

Elle fouilla pendant quelques secondes dans une des nombreuses poches de son manteau, puis ressortit ses deux mains poings fermés tenant un petit sac, l’enthousiasme de Haruka était impressionnant, mais il retomba bien vite :

« Alors on mange quoi dit dit dit ?!!! »

« Voilà ! »

« Ne ? De quoi ’’voilà’’ ?! »

« Ba on vient de manger ce que contenait notre magnifique sac de tissu volé. »

« Re ne ? Tu déconnes là ?! »

« Mais tu comprends vraiment rien ma parole !!Nous n’avons rien à BOUFFER!! » Himitsu éclata devant l’imbécillité de sa colocataire, qui ne trouva pour montrer sa morosité, que pleurer comme un enfant à qui ont avait volé une sucette.

« Ouuuiiinn !!!T’es méchante!! »

« Tu es désespérante ! »

« Pas autant que toi… »

Il y eut un long silence après cela, de plusieurs heures ! Miracles pour le crâne de la fillette qui allait exploser, c’était un tel soulagement quand sa s’arrêtait. Elle marchait toujours en direction d’un endroit où aller voler quelque chose à se mettre sous la dent, mais c’était vraiment désert, jusqu'à ce que quelque chose apparaisse : une bestiole emplumée jaune flachi, il ne se passa pas une seconde avant que Haruka ne réagisse au quart de tour.

« Ooooooh pouleeeet ! »

« Heu… t’es sérieuse là ? On va pas bouffer un chocobo ?! »

Himitsu restait incrédule fasse à la réaction de la surexcité, surtout que ce n’était pas vraiment son plat préféré, mais Haruka insistait car sa faim était devenu trop grande et qu’elle n’était pas aussi résistante que Himitsu question jeûne.

« Et pourquoi pas ? Je suis très sérieuse moi ! Aller à taable !! »

« T’es grave… »

« Tu t’es pas vu !…Bref ! Aller prend la materia de feu qu’on le crame ce joli plat ! »

« On n’en a pas … »

« Nani ?!! »

« Vive le poisson rouge …! On ou plus exactement Tu la vendu…En plus pour 1gils, c’est vraiment se faire arnaquées ! »

Haurka laissa échapper un « merde » avec une élégance à retenir mais elle décida de proposer à la place un ‘cocktail’ qu’elle ne pu que accepté en prenant comme excuse que c’était exceptionnellement parce que ça faisait plus d’une semaine qu’elles n’avaient rien pu manger et surtout qu’elle en avait assez des pleurnicheries perpétuels.

D’un pas élancé et discret, Himitsu approcha du volatile jaune qui grattait tranquillement le sol de ses grandes pattes pour trouver des graines, elle était sur ses garde, elle se stoppa à quelques mètres pour être sur de ne pas l’effrayer, elle chassait dans la plus grande discrétion sa proie et elle s’élança tel un carnassier sur lui, l’attrapa à la gorge et y planta ses fines canines dans la chaire tendre de son cou, pour atteindre la veine fragile et se revigorer ; l’animal se débattit furieusement de l’étreinte de la vampire, mais en vain, désespérer il s’abandonna à son triste sort…Elle commença à aspirer la première gorgée…Elle avait presque oubliée cette sensation de légèreté quand le sang, si chaud, atteignit ses lèvres pour envahir sa bouche, toute sensation de faim s’évanouie, bien quand temps normal deux simple lampées pouvaient suffire à tenir des semaines, elle aspira une autre gorgée puis une autre jusqu’à vidé de tout son sang le pauvre volatile qui aurait préféré finir autrement…Elle frémit mais garda ses bras serrer de plus en plus fort le corps inerte de le bête à lui briser les cotes… Elle retira enfin ses crocs de la chaire a présent tendu du ‘’poulet’’ inerte et déjà froid et mort…
Elle essuya du revers d’une de ses longues manches un filet de sang qui s’échappait de sa bouche et observa la dépouille calmement comme attendant quelque chose, son regard rouge sang et impassible posé sur le grand oiseau.

« Himi on ne va pas le laisser là ? »

« On attend qu’il se réveil et on le tue…encore… » Elle lui répondit d’un voix sans intonation, sans sentiment et comme ailleurs.

Haruka continua à poser quelques questions, dont, si elles allaient l’enterrer où la réponse fut de le laisser ici pour que le cadavre se fasse dévorer par les monstres environnant et ensuite quand est ce qu’il se relèverait pour avoir un peu d’action en le tuant de nouveau.
Himitsu semblait être de bonne humeur à présent et permis même à Haruka de prendre possession du corps pour qu’elle puisse se défouler un peu sur le chocobo.Les yeux de la jeune fille d’un vert au dégradé écarlate devinrent rouges tournant légèrement vers l’émeraude, ses pupilles s’allongèrent pour devenir aussi fine que celle d’un serpent et un sourire corrompu étira ses lèvres.
Comme prévu, le chocobo s’agita nerveusement sur le sol où de nombreuses plumes étaient éparpillées, ses yeux précédemment d’un bleu azure étaient d’un noir profond où son âme obscur se reflétait, enfin plutôt on ne percevait même plus d’âme ou de lueur de vie ; cette ‘goule’ se releva d’un bond impressionnant et se rua sans attendre sur elle, elle évitait sans difficultés ses offensives avec une roulade sur le coté et ainsi que toutes les suivantes avec des esquives rapides et agiles…Elle sortit alors d’une de ses poches, une dague d’argent pure dont des inscriptions inconnues étaient gravées sur le manche d’un noir ténébreux, le tranchant de la lame d’argent était rouge comme taché de sang…elle empoigna l’arme, sauta sur le dos de l’animal, la passa sous la gorge et d’un coup net et précis trancha la tête qui roula sur le sol. Les yeux toujours fixés sur l’ange de sang, rester debout sur le corps sans tête, elle descendit ensuite tout naturellement de sa monture et la regarda satisfaite en laissant la place à la propriétaire initial.

« Tu as vu ça c’est de l’art ! » Fit le ‘’parasite’’ avec un dernier sourire avant de complètement s’effacer.

« Pas assez de couleur je trouve moi… » Répondit elle léchant sa main où une goutte de sang perlait.

Haruka se plaignit que la bestiole ne se soit pas plus perdu, mais la fillette lui répondit tout simplement que sans tête c’était certainement plus dur. Elle bailla discrètement et regarda les alentour pour voir où elle pourrait se reposer. Elle se dirigea vers une lisière de forêt qu’elle connaissait bien, laissant derrière elle le corps inerte de l’animal. Elle rechercha un arbre et s’y adossa après s’être enfoncer dans la foret sombre pendant plusieurs minutes, de temps à autres les yeux des monstre se faisaient voir une seconde à peine avant de disparaître dans l’obscurité total de la nuit. Grâce à sa nyctalopie, elle avait pu éviter les branches d’arbre se faisant de plus en plus nombreuses, pendant qu’elle s’enfonçait dans les ténèbres…Et trouver un endroit adéquate pour dormir. Sur le chemin Haruka qui n’avait pas dit grand-chose commença à engendrer la discussion sur un ton particulièrement ‘modeste’ et ironique…

« Hey Himi, d’après toi. Si une telle beauté comme moi venait à disparaître que deviendrait le monde sans moi ! »

« Le paradis… »

Bien heureusement cela la fit taire encore quelques temps n’ayant pas vraiment accepté et disant qu’elle boudait. Elle était enfin arrivé à l’endroit le plus calme et agréable qu’elle connaissait, de l’autre coté de la forêt, non loin passait un ruisseau, et où elle savait qu’il s’y trouvait bien nombreux de ses souvenirs perdus… Epuisé elle alla s’adosser à un arbre particulier, il était légèrement plus grand que les autre, il était plus creux à un endroit, parfais pour s’y réfugié quelque peu en s’y appuyant, il était d’un ébène agréable, aux branches distordues et chaotique qui leur donnait pourtant un certain ‘charisme’.

« Une dernière chose… ! »

« Hmm. Quoi encore ?…Tu peux pas t’empêcher de me pourrir la vie, c’est ça? » Elle fronça les sourcils quand elle dit cette phrase avec une envie d’étrangler son double, malheureusement impossible.

« Exactement !…Mais non !! Ce n’est pas de ça que je voulais te parler ! C’est pour la materia …je l’ai vendu parce que …parce que on avait plus d’argent on était fauchées !! »

« Et tu crois réellement que avec UN gils on va aller loin ?… »

« Euh …non... » Avoua Haruka.

« Voilà ! Donc tais toi et dors bien… »

« Ouai bonne nuit à toi aussi… »

Himitsu repensa à cette journée et au chocobo ’’Un de plus’’ c’était elle en riant, traversant la forêt … Elle referma les yeux et commença à se laisser prendre par le sommeil, dans cette sombre nuit ou luisaient les étoiles qui se faufilaient entre les nuages, masquant la lune en croissant.La nuit fraîche berçait de ses brises l’enfant blottie dans son long manteau, contre l’arbre son visage endormi était plutôt mignon et contrairement à quand elle était réveillée, elle était expressive dans ses rêves qu’elle vivait comme une autre vie.

:: Le cataclysme ::

Cinq nouvelles années de passées et pas une plus agité que les autres, à part cette nouvelle année, avec l’apparition de cet étrange météore dans le ciel et la population des monstres qui avait légèrement augmenté, rien d’anormal n’était advenu.
Mais tout de même quelque chose devait être à l’origine de tout ça…Peut être ce soldat aux cheveux d’argent dont on parlait tant dans les journaux pour être le meilleurs des Soldats…
Elle était resté depuis tout ce temps dans les alentours de Nibelheim, elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle aimait beaucoup cette ville, une aura s’en dégageait, et bien qu’elle l’ai vu se faire réduite en cendre, elle était de nouveau sur pied, la seule chose authentique qui était resté était ce manoir majestueux qu’était l’ancien Manoir Shinra, bien que l’une des salle de son sous sol en était détestable par toutes les expériences qui s’y était déroulé, tout le reste était un vrai châteaux.

Elle le connaissait sur le bout des doigts, tout les refuge existant, tout les passages menant à des endroit insoupçonné…Seule une salle lui restait inconnue, une au sous sol qu’elle avait toujours eux la pur frayeur d’ouvrir voyant déjà comment était la laboratoire, pourtant elle passait du temps à regarder cette porte mystérieuse, assise devant, sans un mot, pareil ici aussi se dégageait un aura, elle était indescriptible et ainsi elle étaient inquiétante, et pourtant comme une autre aura qui s’y mêlait une envie inexprimable de tourner la poigner et d’y entrer. Mais pas une seule fois elle n’eu le premier pas pour l’ouvrir…
Ce fut quelqu’un d’autre qui l’ouvrit, enfin un groupe de personne, composé d’individus qui sortait de l’ordinaire : L’un, qu’on reconnaissait tout de suite être du Soldat par ses yeux mako, un autre colosse avec un arme greffés sur le bras, une fille en robe rose, une autre aux long cheveux noir terminant en queue de poisson, une troisième se baladant avec un shiruken géant et une sorte de peluche chat sur un énorme monture rose.
Mais ce qui l’avait le plus intrigué était ce fauve rouge, il lui ressemblait tellement… Eien, mais ce n’était pas un lycanthrope contrairement à lui, sinon il ne serait pas à se balader sous cette forme… seule la fourrure les différenciait, … la sienne était bleu glacée.
Ces gens étaient à la recherche de ce soldat fou mais aussi de nouveau compagnon pour les aider d’après leur discussion, mais elle n’avait pas pu écouté plus car ils étaient tous descendu au sous sol, elle ne voulait pas qu’ils aillent dans la salle du sous sol, comme si elle lui appartenait, et pourtant ce n’était qu’une salle, bien heureusement, il n’avait pas la clé, et même en tentant d’enfoncer le porte il ne réussirait pas, ils repartirent plus vite qu’il n’étaient venu…La porte principal se referma bruyamment alors que la jeune schizophrène sortait de sa cachette.

*Pfiou on a eu chaud…*

*Oui…Heur-*

Un bruit sourd résonna longuement dans toute la bâtisse, un tremblement ébranla si violemment le Manoir que la fillette ne pu tenir sur ses deux jambes, elle entendait de l’extérieur des cries et hurlements apeurés et terrifiés par ce tremblement. Elle ne comprenait pas car des tremblement de terre étaient déjà survenue, mais la quelques chose de différents faisait que ça devait être beaucoup plus grave.
Elle n’attendit pas plus et sortit en trombe de la demeure ne voulant pas se faire écraser si celle-ci s’effondrait, et c’est à cet instant qu’elle comprit en quoi il y avait une ambiance si chaotique…
Il était presque impossible de définir ciel et terre, ils étaient identique, Himitsu hallucinait, elle n’en croyait pas ses yeux, c’était inimaginable qu’une telle chose se produise un jour : L’unification de deux monde…
C’était vraiment un décor atroce, des corps jonchaient le sol, les habitations en flamme, la chaleur insoutenable, elle ne savait pas quoi faire dans toute cette agitation, ses sentiments revenait peu à peu, mais ce ne fut pas ceux qu’elle désirait, une peur qui la faisait paniquer au plus haut point. Elle se faisait bousculer dans tout les sens, des gens tombaient se faisait piétiner, c’était du chacun pour sois et pas une seule personne en aidait une autre, ou du moins elle n’était pas plus d’une dizaine sur plus de mil habitants dans cette ville…
D’ailleurs la jeune fille ne trouva que pour tenter de faire passer sa crainte et son affolement de combattre cette peur et d’aider le plus de personne possible, elle alla dans les habitation les plus proche où elle entendait des cris strident des gens dévoré par les flammes, elle ne pensait pas que l’odeur de la chaire humaine brûlé était si intenable, elle suffoquait par elle et la fumée noir qui s’émanait des flammes, sa vision se troublait de minutes en minutes, et pourtant elle voulait apporter son aide à tant de gens, mais elle ne pu qu’en sauver qu’une petite dizaine sur la trentaine à qui elle avait donner de faux espoir en arrivant trop tard, voir les corps calcinés la refroidissait chaque fois qu’elle en apercevait un…
Elle commençait à devenir démente de voir tant de personnes qu’elle tentait de sauver succomber pendant qu’elle les traînait à l’extérieur, ou en tendant une main secourant à une en détresse avant que le plafond ne s’effondre… Elle avait les larmes aux yeux, mais celles-ci n’avaient même pas le temps d’atteindre la joue qu’elles s’évaporaient, la chaleur était atroce, elle n’entendait plus rien à travers le feu grondant d’une maison, elle en sortit pour se diriger vers une autre en vitesse, elle ne cessait de trébucher et de tomber, déstabilisé par les illumination aveuglantes du feu lorsqu’il y avait les retour de flammes, la fatigue et son état physique et psychique inquiétant, elle était à bout… Mais elle voulait au moins tenter de sauver une dernière victime prisonnière, rien ne devait être plus atroce que de mourir brûlé vif. Elle entra en coup de vent en défonçant la porte branlante de l’épaule, aux aguets écoutant les sons pour repérer quelqu’un, elle entendit des pleure d’enfant, elle accouru comme elle pu pour arriver près de cet enfant blond, il la regarda de ses yeux violets profond, elle ne pu retenir un hoquet de surprise en revoyant le visage de cet être connu qui disparu aussitôt… Une illusion ?! Sa harassement et son accablement lui jouait des tours, elle c’était fait avoir par un piège qu’elle avait sans le vouloir créer elle-même.

Elle entendit le craquement du toit au dessus d’elle la faisant revenir à la réalité, mais ce fut trop tard les poutres carbonisées ne supportaient plus le poids de la toiture qui s’effondra sur elle. Elle perdit conscience durant une dizaine de secondes et quand elle reprit ses esprit à cause des flammes qui commençaient à la lécher à quelque centimètres du visage, une douleur incomparable lui donna un frisson douloureux dans tout le corps, elle était dans un très sal état : Ses mains étaient déjà rongé par le feu et lui faisait atrocement mal, l’empêchant de les utiliser, mais ce qui lui apportait la plus grande souffrance était cette barre de fer de solidification habituellement misent en même tant que les mur qui lui passait à travers le corps, dans son poumon droit… Dès qu’elle essayait de reprendre un minimum son souffle, le goût métallique du sang lui revenait dans la gorge jusqu'à la bouche avant de couler sur le sol, un seul et simple inspiration lui donnait un mal féroce qui la dévorait sans faiblir.Elle ne pouvait même pas hurler sa douleur, juste la ‘subir en silence’…

La vampire ne pouvait empêcher de se vidé de ce flot de sang, elle allait mourir comme tant d’autre dans ce cataclysme…Même si elle n’avait jamais eu peur de la mort, ou qu’elle se persuadait de ça, elle était terrorisée, terrifiée d’apprendre ce qu’il adviendrai d’elle. Sa vision ne lui permettait plus de distinguer clairement ce qui l’entourait, juste les ardeurs qui dansait avec les cendres volantes … et … cette … silhouette…sombre…Une larme coulait le long de sa joue pour s’évaporer en touchant le sol.

« Je veux vivre… »

:: La fin du commencement ::

La voix lointaine et familière d’Etan vint la réveiller doucement, elle était allongé dans un lit d’infirmerie mais ne voulait pas ouvrir les yeux, ayant peur de revoir tout les atrocité qu’elle avait vécu, mais la voix du jeune homme aux yeux d’argents qui veillait sur elle insistait avec inquiétude sur le faite qu’elle devait ouvrir les yeux :

« Je t’en pris, ouvre les yeux… Je ne veux pas que tu me rejoignes… » Elle entendait dans sa voix cette tristesse profonde qu’il semblait éprouver à chaque fois qu’elle lui parlait.

Elle voulait lui répondre, mais elle mit plusieurs longues secondes à réussir à articulé ce qu’elle voulait, même si lui protestait pour qu’elle ne dise rien…

« Pourquoi ? … J-je ne Pour-rais p-as venir… ?»

« Pasque je ne veux pas que tu meurt …. Comme moi.»

Elle se réveilla dans un sursaut et c’était relevé mais une douleur généralisée la prit et quelque chose l’obligea à se rallonger.
Elle ressentit alors une impression de douceur d’une brise fraîche sur le visage et d’un matelas de verdure agréable qui la supportait, elle ne su pas où elle se trouvait car elle ne voyait rien à son entourage, le noir total, jusqu'à ce qu’on lui enlève le linge humide qu’elle avait sur les yeux.
Elle ne comprenait pas dans qu’elle lieu elle était il était familier et complètement inconnue, familier par cet arbre tant apprécié mais inconnue par tout son entourage inhabituel, au que ce ne soit à la lisière d’un bois sombre près d’une grande plaine ou se trouvait un cours d’eau, c’était en plein milieu d’une forêt verdoyante, où était à quelques mètres à peine un petit rue qui s’écoulait dans un clapotis sonore et berçant.

Sa vision était toujours flou, et elle avait beau cligner des yeux elle ne redeviendrait pas normal maintenant, elle n pu qu’apercevoir une silhouette qui semblait ré humidifié un morceau de tissu avant de le remettre sur son front et tamponner un peu pour que sa la réveille mieux et plus doucement, elle gémit légèrement car bien que la fraîcheur lui faisait un bien fou, elle ne semblait pas vouloir se lever.
Elle essaya de parler mais comme dans son rêve ça lui était presque impossible, elle ne pouvait que regarder le flou autour d’elle et écouter ce que cette silhouette pouvait lui dire.
Elle tenta de la détailler un peu, mais ne pu juste distinguer qu’elle était habillé de rouge et de noir avec de long cheveux d’ébène.
En tournant la tête pour mieux la voir elle frissonna de tout son long, un frisson désagréable et qui persistait, la personne s’avança vers elle et remis de la façon la plus délicate possible son cousin improvisé en place et la remettre bien pour ressentir le moins possible la douleur.

« Ne bouge pas tu risquerais de te blesser bien plus que tu ne l’ai déjà. »

La voix était agréable et douce, mais pourtant bien masculine, mais elle semblait dénudée de sentiment, elle était plate et inexpressif.

Malgré que l’homme voulait qu’elle reste allongée, elle n’en décida de même et essaya de se mettre assise. Très mauvaise idée. Elle serra les dents de toutes ses forces mais ne fit qu’accentuer la douleur, elle gémit fortement et ressentit une vive douleur lançante dans la partie droite de sa poitrine, elle n’eu le temps que de ressentir le goût du sang arrivant dans sa bouche avant qu’elle ne le vomi même en tentant de mettre ses mains devant sa bouche elle crachait son sang, le mal la rongeait de nouveau dans son poumon, apparemment ce n’était pas une blessure qui se guérirait de si tôt…L’inconnu état arrivé presque aussitôt et la soutenait, ne sachant pas vraiment quoi faire pour l’aider, il décida de la positionner comme une noyée, il la fit se rallonger sur le coté la tête appuyé sur un de ses bras pour qu’elle ne suffoque pas. Il fallu plusieurs minutes pour que ça s’arrête complètement, bien que la personne l’avait sauvé, elle n’avait pas du apporté plus que les soins médicaux minimums, ce qui expliquait qu’elle était toujours dans un aussi sale état.

Une main se posa sur son front pour vérifier sa température et une autre lui tenait le bras, mais cette main était particulièrement froide par rapport à l’autre, en l’observant elle ne pu voir que une vague tache dorée.La voix s’éleva de nouveau en lui demandant de se reposer encore, mais elle protesta encore et entendit juste un soupire ainsi qu’une lueur verte briller avant qu’elle ne s’endorme contre son grés…

Quand elle se réveilla elle était cette fois ci dans un lit d’hôpital, ce qui lui fit une sueur froide en prenant l’endroit tout d’abor pour un laboratoire. Elle entendit deux voix discuter à coter, la voix masculine et une autre voix qu’elle ne réussit pas à identifier, juste qu’il semblait que la voix venait d’une personne respecté par l’homme en rouge car il parlait d’une manière particulière avec lui.Bien qu’elle ne cernait pas tout ce qu’il disait, ils parlaient de son état mais aussi de sois disante capacité cachées, elle ne comprenait qu’est ce qu’il voulait dire par la, mais elle n’aimait pas vraiment ça… La voix de l’interlocuteur devint plus claire, elle était sifflante et assez désagréable, elle parlait d’un poste libre dans une certaine université et que si elle voulait rester en vie, elle devrait y entrer pour pouvoir payer ses frais de soins… Ca lui paraissait bizarre, et ne la rassurait pas du tout, mais c’était normal car elle ne savait pas jusqu’où ça allait la mener.

Mais elle comprit quelques semaines plus tard, après avoir passé un teste qui lui sembla des plus facile, par la suite qu’il lui serait assigné un rang important dans une organisation qui était appelé L’Université à cause de son fort rapprochement avec une fac, sauf que son but était de former des jeunes miliaire, pour porter secours aux populations victimes du cataclysme et des invasion des monstres incessantes.En bien ou en mal, elle accepta son post sans trop discuter n’ayant rien d’autre à faire que suivre cette voix opportuniste qui lui permettrait peut être de sauver des vie qu’elle n’aurait pas pu aider en dehors de cette organisation, mais elle se rendit bien vite compte que tout n’était pas blanc…

LA SUITE SUR LE RP !!!